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ma terre
Je suis allonge dans l herbe
Son contact est si doux
Les yeux pointes vers le ciel
J aperçois au loin un oiseau
Soudain pris d une folle envie
Je m eleve,je m envole
Je suis un oiseau
Qui monte tout la haut
Aile contre aile
Nous volons, volons, volons
Et la je te vois
Toute entière dans ta splendeur
Tu tourne sur toi-même
Mère notre terre
Tu es si belle
La haut vu du ciel
Nous voyons ta beauté
Mais aussi tes douleurs
Les blessures de ton cœur
Les déchirures de ta peau
Messieurs les hommes
Si vous avez du cœur
Ayez pitié d elle
Laissez-la en paix
Laissez mère
Se reposerJean pierre
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Les bonnes odeurs (vécu)
Aujourd hui c est jeudi c est un jour beni
Pas besoin de sortir, d aller a l ecole
Dehors, il fait un froid de canard
Comme l on dit ici, il gèle a pierre fendre
De mémoire d ancien, cela ne s est vu
Depuis l an cinquante trois, je crois
Cette année la disent t ils ce fut une année terrible
La Loire dechainee, charriait de glaçons par millier
Je ne peut que les croises, j était pas encore ne
Mais aujourd Hui, dans la maison, petit nid douillet
Règne une douce chaleur, la, près de la cuisinière
Papa s est levé tôt pour allumer le feu
Je ne l ai pas encore vu, il est déjà dehors
Parti a l ouvrage, soigner les animaux
Rien ne l arrête cet homme la, le devoir avant tout
Pour le bien être de sa petite communauté
Maman elle aussi est déjà très affaire
A éplucher les légumes, ramasses a l automne
Les bons légumes du jardin, que rien ne peut remplacer
Bientôt une bonne odeur emplira la maisonnée
Sur le coin de la cuisinière, toute la journée
Le pot au feu va mijoter, lentement, doucement
Le couvercle de la marmite, saute, tressaute
Sous les assauts de l eau qui frissonne
Toute cette vapeur qui s échappe emplit la maison
De cette odeur inoubliable qui vous met en appétit
Les gouttes d eau qui tombent sur la fonte
Font un petit bruit en éclatant et psitt et psitt
Moi je suis assis sur la maie, la près du feu
Toujours en pyjama, les cheveux en bataille
Je m adonne a mon occupation favorite
Plonge dans mes bandes dessines préférées
Je suis dans l univers de mes zembla, Texas, Akim etc.
En attendant que l eau tirée du puit chauffe sur le feu
Et oui, c est la grosse toilette du jeudi
Ce soir lorsque les volets clos les portes calfeutrées,
La lumière allumée, tous réunis
Ce sera opulence dans les assiettes
Un bon bouillon, un peu de vermicelle
Puis le fameux pot au feu, légumes a volonté
Et pour accompagner le tout
Une grosse tartine de pain de quatre livres
Et demain je peux vous le dire, sans me tromper
Ce sera hachis Parmentier
Il n en faut pas plus pour être heureux
Je peut vous le dire maintenant, je ne suis qu un enfant
Je suis petit, je n ai que sept ans
Jean pierre
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autrefois
Il est presque midi angélus va bientôt sonner
Le soleil est au plus haut, atteint son zénith
La campagne est paisible, silencieuse, chaude journée de juillet
La vie comme ralentie, sous un ciel bleu pale, limpide, propre de tous nuages
Même les oiseaux se sont tus, refugies a l ombre des buissons
L enfant est dehors, avec pour seul abri, un chapeau de paille
Jouant avec ses billes dans la terre, la poussière et le sable
D une pichenette, les fait avancer, il refait le tour de France à sa manière
Un bruit lointain lui fait soudain lever la tête, un bruit de bois et de fer
L homme, le cheval et la charrette aux roues cerclées de fer avancent vers lui
Les roues tournent sans même grincer toujours bien graissées, le bois grince
Le pas lourd de l animal, martèle le macadam déjà surchauffe à cette heure
L homme assis sur les ridelles de la charrette, semble somnoler
Le béret sur la cote, lui cachant une oreille, chemise débraillée, sabots aux pieds
Ses main calleuses d avoir tant travaille, tiennent les rênes le liant ainsi a l animal
Les courroies sont détendues, nul besoin la bête connait le chemin
Il l a tellement arpente cette route qui mène la bas a la ferme
Le cheval avance, ses sabots claquent, des œillères lui cache les yeux
Il souffle par ses naseaux, il n est pas fatigué est pour chasser les mouches
L enfant les saluent au passage, puis les mains en visière suivent du regard le cortège
Cela fait partie de son quotidien est une musique a ses oreilles, il aime bien
L équipage est arrive, le portail de la ferme est passe, le cheval restera attelé
A l ombre d un vieux mur de pierre, la bête va se reposer
Un bac d eau fraiche, un peu de foin sont a sa porte, il l a bien mérité
L homme lui dans sa maison est rentre, a la porte ses sabots crottes
L heure est à se restaurer, grosse tartine, tranche de lard et sans doute un verre de vin
L estomac bien cale, de nouveau dehors, a l ombre du châtaignier en va s allonger
Un petit bout d heure, histoire de se ressourcer, il se met à ronfler
Puis lentement sort de sa torpeur, a sa montre a gousset regarde l heure
Maintenant complètement redresse, remet ses sabots, il faut y retourner
Le cheval impatient, de ses sabots gratte le gravier car il voit l homme approcher
L équipage s étant reformé, les voila repartis pour une longue après midi
Chemin inverse, retour vers les champs, pour jusqu’ au soir y trimer
L enfant lui aussi est rentré, mais son oreille affutée les entend repasser
La journée touche à sa fin, le brun commence à tomber
La nuit arrive, de son grand manteau sombre, elle va tout envelopper
L homme et le cheval trempes de sueur, épuisés, vers la ferme vont s en retourner
L enfant ne les entendra pas repasser, car a cette heure lui aussi épuisé
Depuis un moment déjà est ailleurs, dans les bras de Morphée
Le cheval brossé éreinté, sur la paille fraiche, s est couche
L homme lui s affaire a l écurie, il y a encore a faire
Petit a petit a une heure plus que tardive, une a une les lumières s éteignent
La campagne devient silencieuse, la nuit est tombée, la brume commence a s élever
C est l heure des chouettes, des hiboux, des renards et allez savoir quoi encore
L enfant aime a croire a toutes les histoires qui lui sont contées
Demain des que les coqs vont se mettre à chanter, la campagne va s éveiller
L enfant entendra encore sa douce musique, ses bruits familiers
Jean pierre
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Apres la pluie
Réveille par tout ce fracas
La haut au dessus de moi
Les ardoises tremblent, craquent
Les gouttières grondent, crient
Ah j ai compris est la pluie
Un peu de fraicheur, après tant de moiteur
Le ciel, enfin s est décide
A nous apporter la vie
Pendant longtemps, ca a continue
Puis tout a coup, ca s est calme
Peu à peu, soleil est revenu
Le ciel rince, pour nous s est pare
De ses plus beaux tons de bleu
Et devant moi, tout s est illumine
Miracle de nouveau s est produit
De mes yeux, tout ébahis
J ai vu renaitre la vie
A plein poumons ai avale
De cet air, jamais aussi pur
Les feuilles des photenias
Laves de toutes impuretés
Se sont mises à briller, danser
Avec pour musique, cette petite brise
Toutes les plantes se sont redressées
Dans la plus fière des postures
La terre s est mise à fumer
Evaporer, pour redistribuer
Les fissures de sa peau, se sont dissipées
Les oiseaux de nouveau dans le ciel
On fait la parade, le grand défile
Avec pour bruit de fond
Les cris des nouveaux nés
Instants magiques uniques et féeriques
C est tellement simple et beau la vie a celui qui sait écouter, regarder
De tout ces instants offerts
Je dis merci à la vie
Jean pierre
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